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France Travail et création d’entreprise : quelles aides ?

Naviguer dans le labyrinthe des aides à la création d’entreprise peut sembler une tâche ardue, avec des sigles tels que ACRE, ARCE, ARE éparpillés comme des énigmes à déchiffrer. Lorsque vous plantez les graines de votre nouvelle entreprise, il existe un jardin luxuriant d’organismes publics et privés prêts à vous soutenir. Parmi ces fleurs, une en particulier brille par son éclat : Pôle Emploi.

Pôle Emploi joue le rôle d’un chef d’orchestre dans le concert de l’emploi public, un lieu où les symphonies des offres et des demandes d’emploi se rencontrent. Il offre aux chercheurs d’emploi un point de contact unique, un phare dans la tempête de la recherche d’emploi. Ceux qui sont inscrits chez Pôle Emploi peuvent solliciter diverses formes d’aide financière, un véritable trésor à portée de main.

Qui peut bénéficier des aides à la création d’entreprise de pôle emploi ?

L’entrepreneuriat est une mosaïque de personnalités et de situations. En principe, les aides proposées par Pôle Emploi lors de la création ou reprise d’une entreprise sont comme des étoiles dans le ciel nocturne, disponibles pour tous ceux qui osent lever les yeux. Cependant, comme pour toute constellation d’aides, certaines conditions doivent être remplies pour en bénéficier. La clé réside dans l’aide que vous choisissez de solliciter !

Depuis l’arrivée de la nouvelle année 2024, un vent de changement a soufflé sur le paysage de l’emploi en France. Pôle Emploi a cédé la place à France Travail, un organisme doté de missions élargies et d’un accompagnement amélioré pour les chercheurs d’emploi.

Dans le grand jeu de l’entrepreneuriat, il n’est pas nécessaire d’être un pion sur l’échiquier du chômage pour bénéficier des aides à la création d’entreprise de Pôle Emploi. Si vous avez une idée qui brille comme un diamant brut dans votre esprit, n’hésitez pas à frapper à la porte de Pôle Emploi. Leurs conseillers seront là pour vous aider à tailler votre gemme.

Pour ceux qui sont sur le point de perdre leur emploi, il existe une bouée de sauvetage : le CSP, contrat de sécurisation professionnelle. Ce programme vous permet d’être accompagné par Pôle Emploi dans votre voyage entrepreneurial. 

France Travail et création d’entreprise : les aides : acre, arce et are

Quand on parle de créer une entreprise, il est facile de se perdre dans le dédale des acronymes financiers. ACRE, ARCE, ARE… Ces termes cryptiques sont en fait des formes d’aides précieuses pour les entrepreneurs en herbe. Laissez-moi vous éclairer sur ces trois piliers du soutien à la création d’entreprise.

ACRE : Un allié pour les nouveaux entrepreneurs

L’ACRE, ou aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise, est une véritable bouée de sauvetage pour les nouveaux entrepreneurs. Offrant une année d’exonération de charges sociales, l’ACRE permet à votre jeune entreprise de respirer pendant qu’elle trouve ses marques.

ARE : Un revenu de remplacement pendant la création d’entreprise

Ensuite, nous avons l’ARE, ou l’aide de retour à l’emploi. Plus qu’une aide, c’est un véritable filet de sécurité. Fourni par France Travail, l’ARE peut être perçu même pendant le processus de création de votre entreprise.

ARCE : Un coup de pouce pour les entrepreneurs éligibles

Enfin, il y a l’ARCE, ou l’aide à la reprise ou à la création d’entreprise. Destinée aux entrepreneurs qui sont éligibles à l’ARE, l’ARCE offre une avance de 60% sur les allocations chômage restantes, versée en deux fois. Cela peut représenter un apport financier conséquent pour aider votre entreprise à décoller.

France Travail et création d’entreprise : Les conditions d’accès aux aides

Dans les aides à la création d’entreprise, il est essentiel de comprendre les conditions d’éligibilité. Chaque aide – ACRE, ARE et ARCE – a ses propres critères.

ACRE : une aide ciblée

L’ACRE, depuis la réforme de 2020, a changé de visage. Aujourd’hui, elle se concentre surtout sur les jeunes et les demandeurs d’emploi qui sont en phase de création ou de reprise d’entreprise. Pour accéder à cette exemption de charges sociales, il faut préparer un dossier solide et le soumettre au CFE compétent au moment de la création de votre entreprise.

  • Envoyer un dossier au CFE compétent
  • Être un jeune ou un demandeur d’emploi en phase de création ou de reprise d’entreprise

ARE : un maintien partiel ou intégral

L’ARE peut être maintenue dans deux cas de figure : soit intégralement si vous n’êtes pas rémunéré, soit partiellement si vous percevez une rémunération de dirigeant inférieure à votre rémunération antérieure. Si vous bénéficiez du maintien intégral de l’ARE, votre allocation reste la même qu’avant la création de votre entreprise. En revanche, si vous ne pouvez bénéficier que du maintien partiel de l’ARE, vos allocations seront recalculées.

  • Être sans rémunération ou avec une rémunération inférieure à la précédente

ARCE : un choix entre versement mensuel et capital

Enfin, l’ARCE, qui permet de recevoir 60% de vos allocations chômage en capital, ne peut pas être combinée avec l’ARE. Vous devez donc choisir entre un versement mensuel des allocations ou un versement en bloc.

Choisir entre versement mensuel des allocations et versement en capital

Ces conditions peuvent sembler compliquées, mais elles sont essentielles pour que vous puissiez bénéficier des aides qui vous correspondent le mieux. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller Pôle Emploi pour plus d’informations.

ARCE ou ARE ? Un choix déterminant

La décision entre l’ARCE et l’ARE est loin d’être anodine. Chaque option comporte ses avantages et inconvénients, et le choix dépend largement de votre situation personnelle. Voici quelques points à considérer :

Statut de demandeur d’emploi : une distinction cruciale

Contrairement à l’ARE, l’ARCE vous fait perdre votre statut de demandeur d’emploi. Cela peut avoir des conséquences sur votre affiliation à la sécurité sociale et la validation de vos trimestres de retraite. Si vous choisissez l’ARCE, vous ne validerez plus vos trimestres de retraite à moins que vous ne perceviez un autre revenu qui vous le permet. Toutefois, vous continuerez à bénéficier de votre couverture sociale antérieure pendant 12 mois.

  • L’ARE maintient le statut de demandeur d’emploi
  • L’ARCE entraîne la perte du statut de demandeur d’emploi

Montant des aides : une question de timing et de sécurité

Avec l’ARCE, vous recevez 60% de vos allocations chômage sous forme de capital, en deux versements. Cependant, vous renoncez à 40% de ces allocations. Si vous optez pour l’ARE, vous continuerez à percevoir vos allocations mensuellement jusqu’à épuisement de vos droits. Néanmoins, si votre projet entrepreneurial ne se concrétise pas comme prévu, vous pouvez vous réinscrire comme demandeur d’emploi et bénéficier à nouveau de l’ARE.

  • L’ARCE offre un capital de départ, mais renonce à 40% des allocations
  • L’ARE assure un versement mensuel jusqu’à épuisement des droits

France Travail et création d’entreprise : Cumul des aides avec d’autres revenus

En tant que dirigeant ou travailleur indépendant, vous pouvez percevoir une rémunération. Celle-ci n’affectera pas le montant de l’ARCE que vous pouvez recevoir. En revanche, elle peut avoir un impact sur le montant de l’ARE. Si vos revenus sont équivalents ou supérieurs à ceux que vous perceviez avant, vos ARE pourraient être réduits, voire supprimés.

  • L’ARCE est indépendante de vos revenus
  • L’ARE peut être réduite ou supprimée en fonction de vos revenus

Le choix entre l’ARCE et l’ARE est donc une question complexe qui dépend de nombreux facteurs. Il est conseillé de bien peser les pour et les contre avant de prendre une décision.