La vie des autres a toujours été au centre de la sienne. Longtemps restée au chevet des patients et auprès des familles, Pascale de Jorna, installée à Granville (Manche), a entamé à 56 ans un grand virage personnel et professionnel en optant pour une reconversion professionnelle dans l’immobilier. En janvier 2017, après deux décennies comme aumônière à l’hôpital, elle est devenue négociatrice en immobilier chez Proprietes-privees.com. Ce n’est pas un hasard. D’un caractère tranquille et serviable, la conseillère se sent l’âme d’une commerciale.
Onze mois après avoir rejoint Proprietes-privees.com comme conseillère en immobilier, Pascale de Jorna pose les jalons de sa vie. De ses vies. Il y a encore peu de temps, et pendant 20 ans, la maman de cinq enfants était engagée par le diocèse de Coutances pour visiter les patients, accompagner les malades en fin de vie et réconforter les familles dans la peine. Jusqu’au dernier souffle, l’aumonière restait auprès des malades d’hôpitaux de Granville et Avranches.
Revirement total, en janvier dernier, elle entame une reconversion professionnelle dans l’immobilier. Un hasard ? Certainement pas. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Pascale de Jorna a toujours tendu l’oreille aux besoins des autres. « Tout est lié. Ce que j’ai semé jusqu’ici m’aide aujourd’hui. J’ai connaissance de l’humain, de l’accompagnement dans les moments difficiles de la vie. Lorsque l’on achète pour un projet commun, que l’on vend suite à une séparation ou même un décès, l’histoire de vie ressort à ce moment-là », témoigne-t-elle.
Attentive, Pascale de Jorna ne place pas compassion et attendrissement sur un même tableau. Elle se veut ferme. « Avec le vendeur ou l’acquéreur, nous ne sommes pas dans une relation copain-copain. Il faut trouver le juste ton pour apporter son expertise sur la valeur du bien », confie-t-elle. De la rigueur, teintée d’humanité.
Nécessaire, la culture juridique s’apprivoise au gré des formations en ligne, dispensée par le réseau, qu’elle suit depuis sa résidence principale, à Granville, et qui étaient au centre des Rencontres Régionales vendredi 17 novembre, à Rennes, où elle s’est rendue. Une vingtaine d’heure de cours, à ce jour, renforcées par la lecture assidue de journaux de notaire. Elle connaît aussi les confrères, déployés sur le même terrain … et vers qui elle oriente quand elle a connaissance d’un portefeuille plus en phase avec la demande du client. Elle revendique son refus « de faire cavalier seul ».
Un jour, je devais vendre deux de mes biens sur le Bon Coin. En une soirée, c’était fait ! » Ce fut le déclic.
Récemment, elle a suivi la formation « biens de prestige » pour poursuivre sa reconversion professionnelle. Si les logements se vendent en moyenne aux environs de 200.000 €, les investisseurs potentiels de Pascale de Jorna se nichent dans une frange plus aisée. Les trois transactions réalisées jusqu’alors (dont deux à Paris) se sont faites de façon très rapide. Du neuf et de l’ancien. Avec un attachement particulier pour la seconde catégorie… car la conseillère en immobilier normande aime valoriser la pierre. L’histoire du bien l’importe. Elle aime s’en imprégner pour la transmettre aux futurs acheteurs.